Conférences
Double championne du monde de voltige aérienne, présidente de l’AéroClub de France après avoir dirigé le musée de l’Air et de l’Espace au Bourget, Catherine Maunoury est l’une des figures les plus reconnues de l’aviation française contemporaine. Par-delà les frontières de l’aérien, son parcours, son expertise et son expérience peuvent inspirer le monde de l’entreprise.
Quand elle prend ses fonctions au musée de l’Air, aime-t-elle raconter, des amis l’avertissent : « Attention, tu ne pilotes plus un Extra 330, mais plutôt un Airbus 380 ! » Une manière de la prévenir des modes et du temps de réaction de l’un des plus grands musées du monde consacrés à l’aviation et à l’espace. Rien à voir avec les avions, rapides et agiles, à bord desquels elle fascine les passionnés des meetings aériens.
Expérience faite, elle découvre pourtant de nombreuses ressemblances entre le monde de la compétition en voltige aérienne et le monde d’un établissement auquel elle parvient à donner un nouveau souffle. Deux mondes, celui de l’aviation et celui de l’entreprise, où sont pareillement attendues la performance, la prise de décision et la gestion du risque.
Pour les aborder, Catherine Maunoury a appris et développé deux exigences : la maîtrise de plusieurs « temps » dans l’anticipation, la préparation, la gestion des risques et l’esprit d’équipe.
Il ne peut y avoir de succès en compétition sans une excellente maîtrise des trois échelles de temps : le court, le moyen et le long terme. Un championnat du monde de voltige aérienne se prépare durant deux ans ; il se déroule en une dizaine de jours ; le podium se « joue » sur trois ou quatre vols de six à sept minutes ou le pilote est seul pour atteindre son objectif.
Chacun de ces temps a ses propres enjeux : recherche des financements, des technologies de pointe, préparation physique et mentale, entraînements, maîtrise des risques, gestion du stress, ainsi que du succès… ou de l’échec, y compris une fois la compétition terminée.
Si le pilote de voltige est seul dans son appareil, il a besoin d’une équipe efficace et soudée. Parmi les plus importants, son mécanicien dont dépend l’entretien incessant de son avion, soumis à des contraintes extrêmes, et la sécurité des vols. De son coach, il attend une analyse critique permanente de ses progrès et de ses difficultés, de ses résultats et un soutien amical. Du soutien de ses sponsors dépend la possibilité d’enrichir son palmarès en profitant des innovations technologiques les plus récentes.
Quant arrive le temps de la compétition, de la qualité de sa préparation et de ses rapports avec son équipe, dépendra la capacité du pilote à supporter la pression de la solitude de ces instants décisifs .
Quatre citations, issues du monde de l’aviation, pour résumer ses convictions :
« Les calculs de mes ingénieurs sont formels : le projet est irréalisable. Il nous reste donc plus qu’à le réaliser. » (Pierre-Georges Latécoère, fondateur en 1918 de la première ligne aérienne)
« Faire face ! » (devise de Georges Guynemer, as de la Grande Guerre)
« Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d’un même navire » (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes)
« Nous ne changerons jamais la direction des courants aériens ni celle des vents de la vie, mais nous pouvons à chaque instant changer d’altitude pour nous en libérer et trouver une meilleure trajectoire ». (Bertrand Piccard «Changer d’altitude »
Conférences
Double championne du monde de voltige aérienne, présidente de l’AéroClub de France après avoir dirigé le musée de l’Air et de l’Espace au Bourget, Catherine Maunoury est l’une des figures les plus reconnues de l’aviation française contemporaine. Par-delà les frontières de l’aérien, son parcours, son expertise et son expérience peuvent inspirer le monde de l’entreprise.
Vidéo : Les figures du management – Formation
Quand elle prend ses fonctions au musée de l’Air, aime-t-elle raconter, des amis l’avertissent : « Attention, tu ne pilotes plus un Extra 330, mais plutôt un Airbus 380 ! » Une manière de la prévenir des modes et du temps de réaction de l’un des plus grands musées du monde consacrés à l’aviation et à l’espace. Rien à voir avec les avions, rapides et agiles, à bord desquels elle fascine les passionnés des meetings aériens.
Expérience faite, elle découvre pourtant de nombreuses ressemblances entre le monde de la compétition en voltige aérienne et le monde d’un établissement auquel elle parvient à donner un nouveau souffle. Deux mondes, celui de l’aviation et celui de l’entreprise, où sont pareillement attendues la performance, la prise de décision et la gestion du risque.
Pour les aborder, Catherine Maunoury a appris et développé deux exigences : la maîtrise de plusieurs « temps » dans l’anticipation, la préparation, la gestion des risques et l’esprit d’équipe.
Il ne peut y avoir de succès en compétition sans une excellente maîtrise des trois échelles de temps : le court, le moyen et le long terme. Un championnat du monde de voltige aérienne se prépare durant deux ans ; il se déroule en une dizaine de jours ; le podium se « joue » sur trois ou quatre vols de six à sept minutes ou le pilote est seul pour atteindre son objectif.
Chacun de ces temps a ses propres enjeux : recherche des financements, des technologies de pointe, préparation physique et mentale, entraînements, maîtrise des risques, gestion du stress, ainsi que du succès… ou de l’échec, y compris une fois la compétition terminée.
Si le pilote de voltige est seul dans son appareil, il a besoin d’une équipe efficace et soudée. Parmi les plus importants, son mécanicien dont dépend l’entretien incessant de son avion, soumis à des contraintes extrêmes, et la sécurité des vols. De son coach, il attend une analyse critique permanente de ses progrès et de ses difficultés, de ses résultats et un soutien amical. Du soutien de ses sponsors dépend la possibilité d’enrichir son palmarès en profitant des innovations technologiques les plus récentes.
Quant arrive le temps de la compétition, de la qualité de sa préparation et de ses rapports avec son équipe, dépendra la capacité du pilote à supporter la pression de la solitude de ces instants décisifs .
Quatre citations, issues du monde de l’aviation, pour résumer ses convictions :
« Les calculs de mes ingénieurs sont formels : le projet est irréalisable. Il nous reste donc plus qu’à le réaliser. » (Pierre-Georges Latécoère, fondateur en 1918 de la première ligne aérienne)
« Faire face ! » (devise de Georges Guynemer, as de la Grande Guerre)
« Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d’un même navire » (Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes)
« Nous ne changerons jamais la direction des courants aériens ni celle des vents de la vie, mais nous pouvons à chaque instant changer d’altitude pour nous en libérer et trouver une meilleure trajectoire ». (Bertrand Piccard «Changer d’altitude »
Vidéo : Les figures du management – Conférence